Ce week end était plutôt mouvementé. Le samedi après-midi je l'ai passé avec Romain, à ... à pas faire grand chose, fin de compte, et la soirée avec Thibaud. On s'est fait un MacDo' en centre ville et on a posé nos fesses sur banc vert en face la fontaine du Mail (magnifique lorsqu'elle est éclairée, soit dit en passant) pour parler, de tout, mais surtout de rien. Vers 23h direction le fast food à nouveau pour un MacFlurry Daim. Puis retour à la maison et dodo. Dimanche, en début d'après midi j'ai décidé de choper la frangine pour la prendre en photo dans des endroits plutôt ... incongrus. Je l'ai fait grimper dans un arbre (mon pauvre sarouel portait les stygmates de la sève, dégueulasse), s'allonger sur des rails et sauter dans une sorte de wagon. Tout ça pour l'Art P. On s'est bien amusée. Puis vers 16h est arrivée la famille pour mon anniversaire (noterez que ça fait juste deux semaines que j'ai eu 16 ans ^^). Puis enfin, pour clôre ce week end, Romain est venu vers 19h. Le lundi s'est pas trop mal passé, j'ai eu un 18,5 en Italien. Remarque, il me faut bien cette note pour me dire que je me fais pas MORTELLEMENT chier en Italien pour rien... Mardi, rien de spé. Et aujourd'hui j'ai décidé de me la jouer Barbie Girl sur du Aqua en acrogym où Alice, Pauline, Maëlle et moi étions filmées. Je n'ai plus de dignité du tout, avec ma pauvre jupe hypra-courte en jean, mon haut so girly et les collants rayés de Pauline. Bordel, heureusement que le ridicule ne tue pas. En attendant, j'ai hâte d'être en vacances, de voir Madrid et Bilbao (dans une semaine) et de check my body on the dancefloor avec Yann, qui m'a dit qu'on irait peut-être en boîte. J'ai aussi hâte de dormir sans limite, comme la grosse loutre que je suis. J'en ai marre de me faire chier en cours, c'est pas que j'aime pas les interpolations linéaires ou la rhétorique du barreau, mais à un moment je sature un peu. Bref. The Marine's life, sous toutes les formes.

Mine.*

   Je viens de vivre une semaine où j'ai passé toutes mes soirées à plancher sur une pauvre dissertation portant réflexion sur la poésie simulée et la poésie authentique. Mon dieu, je suis une No-Life de la poésie qui simule son authenticité. Alors pour me changer les idées j'ai passé mon week end à faire des descentes en Caddie Lidl (poussée par les bras robustes de sir Rafaël) et à boire des mélanges milk-shake/ Kro. La jeunesse du bourg se débauche, voyez-vous. A cause de la dissert, je commence à parler chelou, genre :" le trépas du bleu blanchit le coeur de mon courroux, mon courroux, MON COURROUX qui supure mes rêves en désintègres maux des mots". Les amis, au moins j'ai appris un truc, nan deux : 1. on est tous des poètes (c.f ma wonderful composition improvisée) et 2. la poésie ne se comprend pas avec la raison, mais avec l'émotion. Alors lachez-vous les cocos, c'est gratuitement payable par Carte Bleue Visa. Dimanche j'ai passé 6 heures sur ma réflexion intense, après avoir fait une toute jolie atéba à Romain. Aujourd'hui ça fait 9 mois d'ailleurs. Ca passe vite. Journée normale sinon, lundi quoi. Mis à part le fait que j'ai mis une jupe (une première depuis que je suis à Renoir). J'écoute COB en boucle, ça me défoule et je me tue avec Veet sensée être pour "peaux sensibles". Ma life, en concentration horizontale et verticale, qui s'étale comme "un apendice dégoûtant", dixit Aimé Césaire.

Lisez Cahier d'un retour au pays natal. Non, pas pasque j'aurais des bénéfices à chaque fois que vous aurez payé 5€90 pour cet "art" qui m'est incompréhensible, mais pasque vous verrez, vous aussi, ça vous change la vie.

Mine.*

   Aujourd'hui je me suis réveillée chez Romain vers les 9h du matin, la tête là où je pense. J'ai enfilé les fringues entassées dans le fond de mon sac et je suis partie en direction du coiffeur d'en face de chez moi. J'étais résolue à me couper les cheveux, parce qu'en ce moment je les supporte plus et qu'en plus ca tombait trop bien parce que j'avais plus aucune atéba sur le caillou. Mais ils étaient complet jusqu'à 12h, donc trop tard. Donc je garde ma tignasse. Je suis rentrée chez moi et j'ai préparé mes affaires pour l'aprem au lac. Vers midi, Chloé est arrivée avec un sac cabas rempli de bouffe qu'on avait achetée la veille au Lidl. J'avais déjà deux sacs à dos remplis de draps pour poser nos petites  fesses et trois bouteilles (Manzana, Despé' et un bon vieil alcool allemand au goût de réglisse), auxquels s'ajoutait des jeux (Poker, Jungle Speed). A midi et quart est arrivé Romain et on a bouffé des crêpes faites par ma mère la veille. Ensuite sont arrivés Max et Coralie. Il manquait plus que Yann. Les gars ont décidé de partir avant nous pour aller chercher le pack de 30 Kro chez Romain, pendant que nous les filles on attendait Yann. Ma mère a ensuite eu l'extrême bonté de nous conduire au lac. On s'est posés au pied d'un arbre à côté du point de rdv ( -> la grosse toile d'araignée). Puis sont arrivées Melissa et Maud. Ensuite Romain et Max avec les bières. Puis Pauline, Maëlle et William. Et Thibaud.Ensuite Rafaël et Théo nous ont enfin trouvés (eux qui s'étaient paumés chais pas où). Rafaël ayant oublié la sono :(. Et enfin Alice et Margaux. On était tous là, en rond autour du sac iso où les bières attendaient et de la bouffe que chacun à pensé à amener. Un aprem' super sympa. J'étais sûrement trop joyeuse, je tiens pas du tout l'alcool. J'ai pourtant seulement bu deux petites bières, un verre de Manzana-limonade, de la Despé' et du Jägermeister (alcool allemand). Pauline m'a fait une jolie atéba toute colorée :). Et puis voilà. Quand la nuit a commencé à tomber, il restait plus que T hibaud,Yann, Romain et Chloé. Heureusement qu'ils étaient là pour m'aider à ranger notre espèce de campement improvisé, parce que j'aurais pas pu toute seule :o. Ensuite ma mère est venue nous chercher. On a déposé Chloé, maman a reconduit Yann pendant que Thibaud, Romain et moi nous préparions pour la patinoire. Julie est venue avec nous. C'était cool, quand j'avais pas trop mal à la tête à cause de mes conneries de l'aprem. Enfin, j'ai fait dodo chez Romain, après avoir découvert le cadeau de Julie : dvd de Juno édition spéciale Fnac. Merci pour tout à tout le monde. Heureuse d'avoir partagé tout ça avec vous.

Mine.*

     Je sais pas, mais depuis que c'est Bob Marley qui me réveille à 06h30, j'ai pas de mal à me lever du tout. J'ai vu Romain dans le bus, j'en ai profité pour lui refourguer mes microbes et parler de son gilet qui moule trop à mon goût. Oui, nos conversations sont trop constructives. J'ai fait le trajet avec Thibaud et FloW, comme presque tous les jours, maintenant. J'ai d'ailleurs reçu un texto : "Bonne anniversaire (avec une petite toute petite semaine d'avance) BisouXxX". Merci hein ^^. Ensuite sport, acrosport plus précisément. Ben faut que je m'assouplisse de la cuisse pour pouvoir refaire le grand écart. Ya du boulot, jvous le dit... Puis juste parce que je suis maso je me suis offerte deux heures de pur bonheur rémie au CDI. J'en ai profité pour décorer mon agenda, faire mes questions de français, et lire mon fameux petit Candide. J'ai mangé avec Alitché et Thibaud. Vers 13h rendez-vous au Ci-Di-Aïe pour plancher sur "La poésie obéit nécessairement à des règles ?". Et le bichon nudiste du XVIe siècle, il obéit à des règles ? M'enfin, on va y arriver. Je suis rentrée vers 15h30. J'ai continué l'exposé et puis j'ai évidemment traîné sur le net. J'attends désespérément mon ordi' portable et mes bouquins qui devraient arriver par colis d'ici peu. Normalement. Sinon je m'amuse à retoucher les photos que j'ai prises hier pour l'Art P. ( <- photo). Bref, une journée palpitante et very enrichissante.

Mine.*

      Je me suis levée à 8h30, je commençais à 10h. Je me suis habituée à prendre le journal en entrant dans le lycée, mais pour le moment j'ai jamais lu aucune des pages de ceux que j'ai récolté. Je sais juste que today ça parle de la bourse qui dégringole, point. Le français me tue à petit feu, avec sa rhétorique, son Aimé Césaire qui-peut-pas-écrire-plus-explicitement, et ses fiches BAC... J'arrive de nouveau à manger, youpi. Mais j'ai le nez bouché maintenant, wonderful. Tant pis. Ensuite j'ai eu maths, avec le prof-qu'est-pas-beau-mais-qu'a-un-truc-qui-fait-que-je-le-trouve-beau, et même que pour l'impressionner, j'ai réussi à rentrer des formules pourries sur Excel. Puis est venu Italien, je crois que d'ici la fin de l'année je pourrai écrire la biographie de ma prof', mais elle est gentille que même :). Pour finir cette splendide journée j'ai eu TPE, ben bordel, c'est le foutoir pour trouver un thème et une problématique qui se casse pas la gueule :O. Enfin, on devrait partir sur les Skinheads, ça devrait être intéressant. Vers 18h j'ai pris le bus avec Thibaud et FloW pour arriver chez moi et me goinfrer de brioche Pasquier en écoutant le nouveau morceau de Pink. Maintenant je traîne sur le net, je glande, avant de mettre en place mon décor d'atelier d'artiste pour la photo d'Art P. Dans une semaine et un jour, j'ai 16 ans (et je pourrai même pas acheter de bière...).

Mine.*

   Voilà une semaine que les vacances se sont évaporées. Et déjà, j'ai l'impression qu'elles sont loin, si loin ... Les devoirs sont déjà denses. La prise de notes en français est assez fastidieuse et la voix soporifique de la prof' de SVT est aussi efficace qu'un sédatif. Bref. Enjoy school. Enjoy aussi ta classe, pendant qu'on y est. J'ai rien contre, juste que les débuts sont toujours durs, chez moi. Mais je vais mieux, enfin je crois, c'est le troisième jour où je ne pleure plus. Je vais y arriver. Quand j'aurai le temps j'irai voir un psy', à ce qui paraît j'ai besoin de parler. Alors je vais parler, comme si je le faisais pas déjà assez. Ce midi j'ai pu avaler que du pain. Je suis rentrée chez moi aux alentours de 16h30 après avoir pris le bus avec Chloé. Ca faisait longtemps qu'on avait pas parlé, c'était cool. Ensuite je me suis plongée dans Twilight pour lire la dernière centaine de pages qui me restait, et je viens juste de le finir. Très bon livre. Et j'avoue être assez fière d'avoir lu 434 pages en anglais sans JAMAIS avoir ouvert le dico. Je dis pas que je comprennais tous les mots, mais je comprennais, de manière globale. Sinon j'ai eu un appel manqué, Inconnu. C'est marrant, quand je vois "Inconnu" s'afficher sur mon portable, c'est comme si je voyais ce connard de voisin avec un masque en train de composer mon numéro. Je vais sûrement passer la soirée à attaquer un nouveau bouquin ou penser à ce que je pourrais faire pour mon anniversaire (qui est dans deux semaines), puisque Julie veut absolument le pc.

Bref, un mardi 9 septembre sans aucun intérêt.
Est-ce le début de la fin, ou bien la fin du début ?

Mine.*

Photo : de Konijntje sur deviant.

   Après une nuit courte et agîtée, je me suis réveillée aux alentours de 10h. J'ai trainé sur le pc tout le reste de la matinée, sans vraiment capter que c'était cet aprem' la reprise. Pourtant si, à 13h30 j'étais devant la grille du petit lycée, à me demander si j'allais y entrer ou pas. Fin de compte, j'ai pris mon courage à deux mains, et je me suis glissée parmi la foule pour trouver mon nom sur une liste où je ne connaissais personne (ou presque). 1L1, wonderful. La plupart de mes amies L sont ensemble, évidement, en 1L2. Je me suis installée à une table dans le fond de la salle, blazée de la vie, à "écouter" le flot de paroles de la prof' de Lettres (non, pas Français, Lettres !) et à ramasser ses pubs pourries pour les assurances. L'année s'annonce grandiose. Nous sommes 24 dans la classe, 3 garçons au compteur. La testotérone se fait bouffer par les oestrogènes on dirait bien. Mon emploi du temps est aussi compact qu'un gruyère, je termine trois jours à 18h. Apparement je ferais Anglais Lv1, heureusement que c'est marqué sur l'emploi du temps, parce que j'étais persuadée que depuis 5 ans c'était l'allemand ma première langue vivante. Toujours 3/4h pour bouffer, ça, ça change pas. Et toujours 30 min. de bus, ça, ça change pas non plus. Je suis rentrée vers 16h30, et là j'ai lu Twilight, un peu. Jusqu'à la page 78 je crois. On progresse. Romain s'est connecté vers 19h, et on a parlé jusqu'à 22h je crois. Enfin, parlé quand je pleurais pas plutôt. C'est à dire rarement. Je suis dégoûtée, ça fait un peu beaucoup pour moi. Il me faut du temps je crois, le temps que j'encaisse tout, et que je m'adapte. Putain, ce que je regrette les vacances... Vivement le 25 octobre.

Mine.*

    Youpi !!! Pourquoi youpi ?! C'est le dernier jour de vacances, par dit. Ah ah ah. Sans blague. J'ai eu du mal à dormir, alors pour passer le temps, j'ai noirci des pages, encore et encore. Je lui ai dit ce que je ne lui dirai jamais. Trop fière. Bref. Je me suis levée vers 10h (histoire de reprendre le rythme progressivement) et mon père m'a appelée. J'aime lui parler, je crois même qu'il me manque. Mais c'est de ma faute, comme toujours. Ensuite j'ai pris le bus pour aller à Fleur d'Ô, lieu de RDV où je devais trouver Max, Rafaël et Coralie. On a pris la direction du Multiplexe pour aller voir Babylon A.D. J'ai beaucoup aimé, même si j'ai pas tout compris (neurones en sursis). Je suis rentrée à la maison vers 16h30 et je suis allée sur le pc. J'ai fait mon sac, mais bizarrement, mon cerveau n'accepte toujours pas que ce soit demain. Il voudrait que ce ne soit Jamais. Je suis allée chez Romain à 18h30 et j'ai tachée de ne pas être en retard pour une fois. J'ai du passer les 3/4 de mon temps à me démaquiller par la manière la plus naturelle du monde, en pleurant, à chaudes larmes. Je ne veux pas. Je ne me comprends même pas, je suis ridicule, mais j'ai vraiment mal. Mal alors que je l'ai à peine quitté. C'est... déprimant. Ouais, déprimant. Mais bon, bientôt je reprendrai du poil de la bête (pas trop de poil quand même :s) et je serai aussi positive que ces ados dans les feuilletons américains, aussi débiles soient-ils, c'est ce à quoi j'aspire.

Sur ce, Au revoir.
Et bonne rentrée.

Mine.*

Photo : Vinc6 sur deviant.

     Je me suis, pour la dernière fois, réveillée à ses côtés. Pas évident de se le dire, d'y croire et d'encaisser. Mais bon. J'ai pas fait grand chose de ma journée, j'ai même pas eu le courage de me maquiller, d'ailleurs. Un peu déprimée à l'idée de la rentrée, de nous savoir séparés et de ce putain de Bac qui pointe déjà le bout de son nez. J'ai fait une nouvelle atéba, orange, marron et noir. Plutôt pas mal, je m'améliore (voir photo). En rangeant je suis tombée sur une photo de classe de CE2, c'est du lourd, très lourd même. Avec mon bandeau, mon pull qui gratte et mon jean à imprimés papillon. Ca fait bizarre de se replonger dans des souvenirs aussi lointains, comme des illusions perdues dans une mémoire qui s'efface. A part ça, j'ai fait la couverture de l'agenda de Romain, avec pour thème le Donjon de Naheulbeuk, sa BD favorite je crois, je sais même pas. Elle ressemble à ça :

Je suis très moyennement satisfaite, mais Romain paraît content, c'est l'essenciel. Pour finir cette fabuleuse avant-dernière journée de vacances, je me suis remise à lire Twilight , version originale de Fascination (Stephanie Meyer) que j'avais achetée à Londres. J'ai lu 20 pages en une heure, j'avance à un rythme effrené  Peu importe, c'est dur à comprendre l'anglais, quand même. Je crois que je vais pas tarder à me coucher, je n'ai plus envie de rien faire, alors je vais dormir.

Mine.*

     Cette nuit, j'ai encore dormi chez Romain. Décidément, mon lit je le cottoie pas très souvent en ce moment... Tant mieux, si c'est pour y déprimer des heures durant, c'est pas la peine. Au moins, dans ses bras, je trouve le sommeil et la chaleur humaine dont j'ai besoin. On a du émerger aux alentours de 13h. L'après-midi, on est allés en grande surface pour changer mon petit Samsung de 2 ans contre un Sony Ericson plutôt mignon :

J'en ai profité pour regarder les chaînes stéréo, dans l'optique de mon anniversaire.Ensuite Romain et moi sommes rentrés à la maison pour décorer mes chaises de jardin toutes blanches d'écriteaux soupçonneux. Puis j'ai insisté pour regarder Secret Story. On a mangé de la pizza 3 fromages et après ce repas fort gastronomique je me suis attelée à créer la couverture d'agenda de ma soeur, ce qui donne ça :

Je suis assez satisfaite du résultat. Enfin, j'ai refait mon sac pour passer à nouveau la nuit chez monsieur. Plus que deux jours de vacances, à présent. Que le temps passe vite, parfois ...